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lundi 29 novembre 2010


29 novembre 2010

Notre première plage paradisiaque.... Face à l'océan,    aux palmiers, aux cabanas....
Pendant qu'Olivier se demande s'il va se faire du café ou pas ce soir, je m'étonne de ne penser à rien.
Pour l'asticot, l'océan est trop grand (il va falloir être rusé pour qu'il y mette à nouveau les pieds).
Grande news, il commence à dompter le sable: los primeros pasos sur la plage: excellent!!!
La croquette est une parfaite élève, a le même avis que Keo sur l'océan et s'inquiète comme tous les soirs d'une possible invasion des étoiles dans le pipingcar.
Bienvenidos al Paraiso.






dimanche 28 novembre 2010

28 novembre 2010

réveil sous la pluie, on enfile les k-way pour visiter le site de Portobelo, sa forteresse, son village empli d'histoire, la représentation du Cristo Negro. Avec toutes les anecdotes de Coco, hier, tout cet environnement prend un sens différent, on fait visiter le pipingcar à quelques enfants, échanges de mots, de sourires...



Dernière halte chez Michel et Coco pour un petit chocolat chaud bienvenu, achat d'un collier fabriqué maison avec des graines de palmier.
Maintenant qu’on en sait plus sur ce beau pays, on reprend la route, direction Panama Ciudad, puis Santa Clara côté Pacifique, là un havre de paix nous attend.


samedi 27 novembre 2010

samedi 27 novembre

6h30 réveil, aaaah qu'il est doux d'avoir des enfants dont le réveil coincide avec les premieres lueurs du jours, on vire les pijama, pour la tenue hebdomadaire, rester ici plus longtemp, non merci!s (trop de circulation, niveau sonore etourdissant) 7h00 école pour les enfants avec madame senora et monsieur senor dans le poste de pilotage!!!
objectif du jour atteindre Portobello et remplir le frigo, nous sommes à la recherche d'un super mercado.
Chose faite, on prend le large direction l'ocean atlantique, fôrêts tropicales à tout va, petites maisons aux couleurs de l'arcenciel face à la mer. Ca sent bon l'exotisme.
Partis à la recherche d'un couple français habitant Portobello, on tente notre chance. On trouve et la s'ouvre à nous une belle après-midi pleine d'anecdotes, de récits de voyage, de changement de cap. 

Le pipingcar dans une petite ruelle du village, les portes ouvertes, laissant là nos appréhensions, nos craintes de l'inconnu. Le début de notre viaje commence vraiment?

vendredi 26 novembre 2010

Vendredi 26 novembre 2010

Après une première nuit passée dans notre pipingcar devant notre nouvelle propriété privée de la Estancia (avec les autorisations de l'ensemble de la communauté), opération gaz!!!
Malgré ma volonté de m'approvisionner chez Tropigas (le Kauffman gaz panaméen), Samuel , notre chauffeur de taxi personnel me convainc de le suivre chez un Chinois pratiquant le « mercado negro » dans un quartier populaire de la Ciudad.
Arrivés sur place,la présence de Samuel ouvre des portes!!! Des portes que je n'aurais pas franchies si j'avais été sans lui!!!
Des portes qui s'ouvrent derrière les traditionnelles bouteilles d'alcools, les légumes et les boissons fraîches!
Des portes qui découvrent un trésor : couteaux à cran d'arrêt, gilets pare balles, panamas, selles de cheval, casquettes de police et ...bonbonnes de gaz!!
A ma grande surprise, nous sortons de là avec une bonbonne de gaz VIDE que nous irons échanger contre la modique somme de 5$ chez un autre Chinois.
Le montage du détendeur et de la bonbonne??? Un jeu d'enfant pour ....moi?
Non, pour Cesar, notre mécanicien privé.

Prêts pour le grand voyage, pour l'aventure avec un grand A!!!!!!!!!!!!

 Ecluses


Notre première journée d’aventures nous conduira  , sous le déluge, vers le Canal de Panama .

Nous profiterons d’une place au premier rang sur les Ecluses de Miraflores et sur le ballet incessant des énormes cargos de marchandises.
Aujourd'hui c'est plus de 40 navires qui traversent chaque jour le canal qui fonctionne 24h/24, 365 jours par ans .
L'organisation de fonctionnement fait que les petits bateaux passent la nuit et les navires de moyen et fort tonnage passent le jour, dans le sens Pacifique - Atlantique le matin et inverse l'après midi
Une troisième série d'écluses, bâties selon le principe du développement durable, permettra   aux énormes  portes-conteneurs de 10 000 boites  de passer.
Impressionnant et inoubliable!!!

 

 

Vu que la tombée de la nuit est proche , notre premier bivouac aura pour théâtre un  parking de la police de la route situé le long d'un axe très fréquenté.
Fin de première journée et recherche de notre premier bivouac !!
Vu que la tombée de la nuit est proche et que nous sommes trop éloignés de Portobelo, nous optons pour la petite ville de Chilibre et son parking de la police de la route situé le long d'un axe très fréquenté.
Malgré un premier contact « bizarre »,l'accueil des policiers locaux s'avère surprenant : mise à disposition de leurs toilettes et d'une douche.
Drôle de métier que celui de policier de la route au Panama: contrôles routiers aléatoires se terminant par des accolades amicales avec les potentielLES contrevenantEs.


jeudi 25 novembre 2010

Jeudi 25 novembre 2010

Quatrième nuit dans cette hôtel alors que nous en avions prévu deux au départ, on a changé trois fois de chambre, on est passé de la suite à la chambre à deux lits dont un lit bébé, ça renforce les liens. On se fait petit: monter, descendre nos énormes sacs, les déposer dans l'officina et recommencer le lendemain. Ce n'est pas ça qui va nous arrêter.
Aujourd'hui, c'est le grand jour, 8h30 rdv chez Gregorio, notre transitaire, on attend le corredor, Didier,  un peu nonchalant et surtout plus d'une heure en  retard. Là,  commence l'enfer de la paperasserie: passage à la douane à Panama Ciudad, petit détour par le bureau de notre chauffeur. Puis direction Colon.
13h tapantes, l'aduana de Colon, j'attends dans la voiture avec les enfants (comme d'habitude), à force d'explications, ils connaissent tous les  boutons du tableau de bord. Des camions défilent toutes les dix secondes avec klaxon à l'appui, Keo  baisse et remonte la vitre dès qu'il en voit un (ça fait penser à cette machine qu'on voit chez Ikea qui défonce un millier de fois un fauteuil pour voir s'il est solide)  et crie « tu m'ennuies camion ».
 
 14h00, Olivier nous donne des nouvelles, « on a déjà une signature il faut attendre la deuxième, il y a vingt minutes on m'a dit que le sous-chef allait arriver  ahorita, ce qui veut dire tout de suite » la réalité nous montrera qu'une autre traduction existe: « peut-être jamais »
15 heures, notre patience s'étiole, le stress monte, nous devons être à 16h dans un autre bureau.... On utilise la manière forte, apitoyer le petit personnel pour qu'ils nous trouvent ce p.... de mec, déchargement de nos deux petits têtes blondes dans le bureau, opération peu concluante, seul gain: quelques bonbons au café vite enfournés par les ninos.
15h40: la porte s'ouvre,on n'entend que la voix de mon tendre époux :  «aah,  el salvador!! » qui ne se gêne pas à faire des apartés peu gratifiantes.
15h45, on court en direction de la voiture, et là, marche arrière impossible, un camion nous bloque, quelques manœuvres, un rétroviseur cassé, beaucoup d'affolements, on arrive à se faufiler.
15h53, plus que 7 minutes: Didier, le corredor, si passif jusqu'à présent se prend au jeu, fait des queues de poissons, klaxonne à tout va, il fonce,OK on y est.
Et là je nai plus rien compris, olivier est déposé par Didier  face à un bureau avant de se diriger vers un autre, Moi? Et les enfants? Dans la voiture comme d'hab. Ça devient difficile de les tenir, ils ont été formidables, petit signe du destin, deux personnes s'arrêtent pour nous donner deux hamburgers, pendant qu'un autre m'aide à déplacer la voiture. Tout le monde est charmant ici!
     
Pendant ce temps Olivier et Didier entament un drôle de quadrille, se déplaçant d'un côté à l'autre du parking, de la aduana  à la almacenaje en passant par la fumigacion,...petits dessous de table, la victoire semble assurée et là, rebondissement:  « tiene que venir manana », olivier fait un sitting après avoir jeté un coup de pied dans le guichet, je prends le relais, nous sortons nos dernières cartes, les ninos: « senora por favor, por mis ninos » avec ma petite mine déconfite . Là elle change d'avis, nous recevons le sésame de notre liberté, le pipingcar à trois rues d'ici, il est là on le voit derrière les barrières, deux gardes pour le surveiller, passage de douane, « il roule » hourra »

Retour à l'hôtel, dulce noche, un splendido pipingcar magnifico. Rien n'a été volé, il roule, plus que  l'alimentation en gaz à régler.

Gracias Gregorio y Didier.

mercredi 24 novembre 2010

Nouvelle journée, l’asticot n’a pas encore intégré le décalage horaire, lever 5 heures, à la première lueur du jour « c’est le matin !! » plus moyen de le tenir en place.
Petite balade à côté de l’hôtel et là surprise, un paresseux ! On va chercher appareil photo et jumelles. C’est géant. Grâce à mes connaissances de zoologie, j’en profite pour donner des petites anecdotes aux enfants, quant au mode de vie de ce drôle d’animal.
Coup de fil au transitaire : mauvaise nouvelle, le camping-car, ce ne sera pas pour aujourd’hui. Virée à panama Ciudad pour s’affilier à une assurance et puis on zone dans la capitale, un peu voire fort déçus que toutes ces démarches prennent tant de temps !!!
On se trouve une plaine de jeux, de quoi nous remonter le moral, et puis retour à l’hôtel afin de rendre à nouveau visite à notre nouveau copain, le paresseux.
 Keo nous dit que c’est son animal préféré, ce n’est que plus tard que nous comprenons pourquoi : « bon à partir de demain on met son  pyjama tout seul , ok ?! »  « oh non je ne sais pas » « oh que si tu sais, c’est de la fainéantise ça », « oui mais les paresseux n’ont pas de pyjama » ! que répondre à ça ???
Bataille de polochons, éclats de rire garanti.
La journée se termine, on pense à demain ……et à l’arrivée de notre camping car

mardi 23 novembre 2010

Aujourd’hui petit déjeuner en compagnie des singes tamarins, d’un agouti et de multiples oiseaux multicolores.
Yayou ne perd pas ses bonnes habitudes de miss cracra, tandis que l’asticot étale ses connaissances. Un peu de mathématique dès le matin, on compte le nombre des pattes des animaux,  apprentissage des couleurs, et dénomination des animaux qui nous entourent.
Nous nous rendons au parque Natural metropolitano, épaisse forêt tropicale à quelques minutes de Panama Ciudad, harnachés à nos progénitures, la montée vers le mirador fut des plus instructives et éprouvantes.
« C’est quoi une forêt tropicale, c’est quoi un l’agouti, le pipingcar est déjà arrivé au Panama ? » « Pourquoi les animaux ils ne sont pas là… moi je fais pipi sur le Panama. »

  
Quel contraste quand quelques minutes plus tard nous nous retrouvons en plein centre de la nouvelle ville avec ses gratte-ciel flirtant avec les nuages.
Après-midi administrative, paiement des taxes de douane, aller-retour en taxi, paperasserie, on essaye d’apitoyer le transitaire pour qu’il active un peu les procédures, nous récupérerons, dans le meilleur des cas, notre pipingcar demain.
Bref, demain, rendez-vous à 12h00 au centre de Panama Ciudad afin de prendre possession des ultimes papiers du pipingcar, puis se rendre à Colon pour se présenter à la douane, se dépêcher d’aller à Manzanillo pour récupérer le pipingcar, tout cela avant 16h. Si les délais ne sont pas respectés, refaire le même périple le lendemain.
Opération presque impossible (selon notre transitaire) mais  nous sommes persuadés de pouvoir y arriver , car nous ne disposons plus de nuitée pour demain soir. On se la joue quitte ou double.
Le patron de notre bed and breakfast se montre des plus charmants : il accepte que l’on gare notre casa rolante devant chez lui et de nous fournir gratuitement en eau. Tout en nous conseillant de faire attention aux snakes.
Il nous conseille également sur la caverne d’Ali Baba tenu par un Chinois pour trouver, les bonbonnes de gaz, les raccords attenants et l’un de ses employés, Cesar, veut même bien nous montrer tout ça.


lundi 22 novembre 2010


Première journée en la Ciudad de Panama : magnifique ! Réveil avec les cris des animaux, face à la fenêtre des écureuils et oiseaux multicolores.

On s'est vraiment baigné dans la culture panaméenne, tout le monde se retourne sur nous, nous sourit, nous salue. Il ne nous a pas fallu longtemps pour comprendre : nous ne passons pas inaperçus avec nos sac-à-dos porte-zoulous.


Quelques mains ont caressé  nos jolies  têtes blondes... ce qui ne semble pas toujours plaire à nos publics relations.

 
Bref, au programme d'aujourd'hui, prendre des renseignements par rapport à l'arrivée du camping-car. Le cargo semble avoir accosté mais contrairement à nos attentes, nous ne pourrons  récupérer le pipingcar que dans deux trois jours, après bien sûr s'être acquitté de quelques taxes de douane.
Nous avons essuyé notre première averse tropicale qui, malgré la surprise, nous a permis de nous rafraîchir. Une chaleur humide nous accompagne en permanence mais nous nous interdisons de nous plaindre, en quelques jours, nous nous serons débarrassés de toutes  nos toxines. Effet hammam assuré.
Des bus multicolores à chaque coin de rue, des femmes Kunas en costume traditionnels, des échoppes à ciel ouvert, des sourires de tous côtés,


 






Les enfants semblent bien s'adapter, quoique Yayou(=Yuyu= Yaya=Yulia= …) demande quand on reprend l'avion, une future globe trotteuse, donc.

Nous sommes bien arrives a Panama Ciudad.
Prochaine etape, recuperer le campingcar et trouver une bombonne de gaz et les raccords correspondants.
Hasta luego

dimanche 21 novembre 2010

Je crois qu'on ne peut plus reculer, c'est le grand jour !! Ces derniers jours, se sont passés calmement, avec une relative sérénité. Comme si de rien était !
 Au fur et à mesure que le rez-de chaussée se vidait, nos sacs s'empilaient dans le hall.  Je pensais qu'on serait au top niveau côté émotions, que notre coeur battrait à 100 à l'heure au moment où on fermerait les portes de notre maison pour 8 mois mais en grands aventuriers que nous sommes( allons devenir), nous n’avons rien laissé paraître.
Les larmes n’ont donc pas coulé, ni la veille quand nous avons fêté Noël avec nos amis ni pour les au revoir en famille ni quand nous avons éteint les lumières de notre maison pour la dernière fois ni  devant le check-in.
Ah si, là, c’était un déluge de larmes, on a été pris par surprise, un vrai coup dans le dos comme on dit. « Sorry, you can’t check-in » ! Ah Ok, et bien ça va, on va aller sur la Batte et puis, on rentre à la maison, on vire Sophie, la personne qui garde notre petit nid  ou pourquoi pas on cohabite avec elle, et puis pour le pipingcar, on le laisse en caution à la compagnie maritime. Bien sûr, c’est normal !!!
Il faut faire preuve de sang-froid, rester calme, avaler sans broncher. Mon petit homme et son calme olympien, il me l’apprendra plus tard, ça bouillonnait en lui, il était prêt à lever ses petits poings pour sauver l’honneur de notre famille. Il aurait même ressenti des picotements dans le visage, tellement la tension du moment a failli le transporter.
En résumé, rien de tel  qu’un homme habitué aux conflits et aux compromis, pour  dérider notre interlocuteur et le pousser à nous trouver une solution rapidement.
Cela se soldera par l’achat d’un billet d’avion : Panama Ciudad- San Jose (Costa Rica) à 160 euros , le prix de notre liberté.  Affaire réglée
 On fait place aux derniers au revoir, place à l’émotion, la vraie,……. l’espace duty free ?
Non, les mains levées de nos amis de l’autre côté du poste de douane, nos glandes lacrymales émoustillées. 


« C’est qui qui va conduire l’avion ? est-ce qu’il y a des lits dans l’avion ? on décolle ? C’est quand qu’on arrive au Panama.. » , la croquette, ses grands yeux ouverts, admirant les nuages que nous surplombons.
Keo profite du vol pour approfondir son espagnol, comment on dit, valise ? comment on dit monsieur, comment on dit … étonamment soucieux de connaître cette belle langue.
Le vol se passe sans encombre !!! Ils sont si bien élevés, souricette ne quitte plus l’asticot.
Le transit à New york ? la miss court dans tous les sens, souricette passe son temps sur le tapis roulant et l’asticot ne manque pas de mauvaises idées (séance de catch dans les couloirs,  batailles d’eau, sauter dans les escalators …
                                 
Le vol pour Panama ? passé inaperçu, quatre épaves, têtes penchées, bouches ouvertes,  de doux rêves à notre actif.
Bref, une journée vite passée, avec quelques surprises mais rien d’insurmontable.