Jour par jour, semaine par semaine ou pourquoi pas mois par mois suivez nos traces, nos news, nos coups de coeurs, nos humeurs.... La famille papillon on line!!!



vendredi 31 décembre 2010

Nous vous souhaitons une année 2011 exceptionnelle !!!


Qu’elle vous procure joie, bonheur, nouveaux horizons, voyage


Qu’elle vous permette de réaliser vos rêves et de profiter pleinement de votre vie

mardi 28 décembre 2010

Destination Volcan Arenal: route de montagne, nette différence de température avec la côte, c'est que la petite laine est de mise ici!!
Plus on s'approche , plus le ciel se couvre.
On distingue difficilement le sommet du volcan voire le volcan tout court.
Nos rêves de coulées de lave, d'explosions gigantesques se sont fondus dans la brume.
Les ni`nos sont déçus, on voulai voir ça




  et on a entrevu ça



On a eu beau crier après les nuages de foutre le camp, ils n'ont pas daigné faire place nette.
Les niños eurent comme seule consolation la présentation théâtrale et en dessin de ce qu'aurait pu être notre découverte d'aujourd'hui, cours magistralement donné par Madame Señora.
La nuit s'installe, les nuages continuent leur sit in.
On ne se démonte pas , au contraire, notre périple se poursuit vers un autre volcan, le Miravalles.

Au fil des kilomètres le vent s'essouffle puis reprend, les nuages se plient à nos désirs, les rayons du soleil transpercent les fenêtres du pipingcar , la forêt tropicale humide fait place à la forêt tropicale sèche: contratse flagrant de paysages!!!

Arbres déssechés, clairsemés, grandes herbes jaunies, chaleur étouffante, le volcan éteint Miravalles nous offre son plus beau profil et ce, jusquà la nuit tombée où on décide de s'offrir une soirée thermale : piscines d'eau chaude avec vue sur le volcan.
Le temps s'arrête , pas de courses inutiles. Les niños avec leurs brassards orange flottent, battent des pieds, se prélassent et...nous aussi


lundi 27 décembre 2010

Mais que va-t-on faire de nos niños? Ils transforment notre pipingcar en véritable champ de foire. On espérait qu'ils développent leur faculté d'imagination, ça va au-delà de nos espérances. Plus rien n'est sous contrôle. Le lit de l'asticot se transforme en bateau, notre table sert de toit à la casa des enfants, notre sèche linge rotatoire dernier cri est la plaque tournante d'un groupe de faussaires en culottes courtes. L'asticot frôle l'insolence, monte sur les tables, essaie de nous soudoyer pour descendre du lit de Yulia qui fait office de coin dans le pipingcar « je te donne une pièce si tu me descends »
Quand ce n'est pas l'autobus lego qui tombe en panne, ce sont deux gendarmes qui nous sifflent pour nous arrêter. La croquette suit et prend même des initiatives. « tu viens, tu viens, y'a bébé qu'a fait caca », et voilà, une véritable nursery avec centre médical inclus qui prend possession de notre casa roulante.
Aujourd'hui la soirée s'est clôturée par une bataille de polochons.
Mais où vont-ils s'arrêter??

dimanche 26 décembre 2010

26 décembre 2010

On n'a pas su dire non, et on a bien fait car Luis, tico passant ses vacances au camping (trois jours plus tôt il nous offrait una bandera du Costa Rica, la veille une grappe de raisins) se propose de nous enmener voir des cascades.
Ca laisse rêveur autant de gentillesse.
Magnifique promenade au petit matin, grand saut dans la piscine naturelle, discussions d'importance, anecdotes sur la vie des ticos.


Ensuite, direction la montagne, petite halte sur le pont des crocodiles, quelques mètres plus bas, une douzaine de crocos se prélassent en bord de rivière, de quoi alimenter la classe d'aujourd'hui.

C'est qu'on mettrait bien une petite laine, ici. Nous arrivons à Grecia en fin de journée, un cul de sac bordé de maisons comme bivouac, petit tour dans la ville, église superbe (le matériel de construction a été importé de Belgique) et jeux de plein air pour les enfants (Yulia saute dans tous les sens et Keo s'entraine à faire des cumulets).

 Retour à la casa, on s'apprête à faire le souper (pain perdu) quand une voisine nous apporte des tamales(spécialité culinaire ticos composée de riz, maïs et viande cuit dans dans des feuilles de banane), un pur délice; et ce, pour le plaisir de faire plaisir.
C'est le pays de Bisounours ici.

samedi 25 décembre 2010

25 décembre 2010:
Ouverture des cadeaux, c'est que le père Noël lit notre blog aussi!
Aujourd'hui c'est congé pour tout le monde, on oscille entre le hamac et la mer. El Padre s'attaque aux vagues, il ne lui maque que les cheveux, les tablettes de chocolat et ...... la planche de surf! Ayant porté son choix sur le bodyboard mieux adapté à sa condition physique.








Aie, aie aie, on sent la pression qui se relâche.Pas beaucoup de mots étalés sur ma feuille ces derniers jours.
Pourtant, ce ne sont pas les activités ni les rencontres qui ont manqués.
En grands explorateurs, nous avons scruté l'océan en quête du plus lourd et du plus long de tous les animaux (il mesure autant que 4 autobus à la queue leu leu et pèse autant que 30 éléphants). Nous n'en avons vu que la queue et le dos mais le tableau était déjà majestueux, la baleine nous offrant son arrière train sous un jet d'eau sorti de nulle part.
Quelques dauphins entament une danse éphémère sur notre passage, nous nous transformons en plongeurs expérimentés et sillonnons les coraux entourés de poissons multicolores.
Les niños ont adoré porter des gilets de sauvetage et ont même tenté un petit plongeon dans les grands fonds.


Le lendemain, on continue sur notre lancée, nous nous frottons aux animaux du Parque Manuel Antonio, les enfants peu enclins à la marche sont juchés sur notre dos. Nous entamons la promenade avec el Padre qui ne supporte pas la foule et les enfants qui demandent où sont les animaux..
Bref on tente un petit jeu pour détendre l'atmosphère : « le premier qui voit un paresseux aura droit à un bonbon!!!! » Remonte alors à la surface leur instinct d'explorateurs.


On nous déconseille la montée jusqu'au mirador, chemin trop glissant. Fort de notre entêtement et de notre sportivité (re)trouvés depuis peu, nous nous lançons dans une ascension pénible, sous une pluie battante, manquons à de multiples reprises de faire demi-tour pour enfin savourer notre victoire sur la loi de la gravité (les enfants répondant aussi à la règle de Newton)
Veillée de Noël au camping trouvé deux jours plus tôt (proprio et paysage vraiment sympas).
On hésite entre un Noël à l'Italienne (pizzas) ou à la Costaricaine (barbecue), nous choisissons la deuxième option. Dur pour El Padre , car sans sèche-cheveux, il fallu à peu près deux heures pour avoir une viande à moitié cuite. Nous terminons la soirée, couchés dans nos poufs, admirant la voie lactée, fermant les yeux et commençons une nuit en famille sous les étoiles....

jeudi 23 décembre 2010

nous vous souhaitons à tous un joyeux noël. ici, il doit faire 35degrés, que todo se passa bien sous la neige!

mardi 21 décembre 2010

Aujourd'hui, journée grand nettoyage: tout vider, tout laver.
El Padre muni de son aspirateur portable, j'en profite pour laver le doudou de Yulia rebaptisé depuis peu "doudou crado" (il sent la noix de coco qui a mal tourné)
Petites discussions avec des voyageurs allemands, canadiens,brésiliens et ticos (habitants du Costa Rica) avant de plier bagage pour le Parc NAtional Ballena , 18 kms plus loin.
Todo va bien jusqu'au moment où nous retrouvons la fenêtre de la capucine devant le pare brise , et ça, ce n'est pas normal!
Olivier, fort de son expérience passée, sort le grand jeu et compte nous arranger ça au lieu de faire comme d'habitude:  condamner la fenêtre et l'ajouter à notre liste des objets non réparables.
Bref , on s'est retrouvé pendant plusieurs dizaines de minutes sans fenêtre avec un lit à ciel ouvert!
J'ai bien tenté d'y jeter un coup d'oeil sans résultat; au contraire, la vitre ayant glissé de mes mains a rebondi sur le capot pour se retrouver quelques mètres plus loin.
Un peu amochée? OOOhhhhh m......
On retente le coup , on n'a pas le choix : c'est ça ou la nuit à la belle étoile sous les nuages menaçants et forts de notre entêtement, tout est rentré dans l'ordre



Apprentissages de la journée :
un doudou qui sent bon est préférable à un doudou qui sent mauvais
il faut toujours fermer une fenêtre de capucine lorsqu'on conduit et donc s'en assurer avant de démarrer

lundi 20 décembre 2010

Aujourd'hui, c'est la journée de toutes les peurs, de tous les stress.
Les élucubrations d'hier face à la noirceur de la nuit, au clapotis de la pluie font place ce matin aux dures réalités.
Nous sommes entourés d'une mare éphémère peut-être mais bien présente pour le coup.
Des grenouilles vertes et noires saluent cette journée pluvieuse!
El Padre n'a qu'une idée en tête: s'enfuir de ce paradis inondé !!!Marche arrièreà toute, vitesse, manoeuvre impossible,trajectoire approximative  pied sur l'accélérateur, le pipingcar se dépasse et c'est sous les applaudissements des enfants que notre transhumance commence.


Objectif : traverser le Costa Rica d'Est en Ouest , l'Océan Atlantique le matin et le Pacifique le soir.
Objectif réussi , non sans mal.
Passer Salsipuedes (traduction : pars si tu peux) et El Cerro de la Muerte (la Colline de la Mort: 3500 m) complètement noyés dans les nuages, les routes en zigzag de nuit avec le brouillard en prime.
Flippant, angoissant , stressant mais tellement vivant!

Le vrombissement du moteur fait place au martèlement des vagues quand la brume se change en écume, quand la lumière s'allume dans notre casa rolante, quand on débouche une bonne bouteille de vin et qu'on trinque à cette dure et belle journée.


Maintes fois je me suis dit que ce voyage allait m'apporter des réponses à mes questions sur la vie, l'existence, notre présence sur cette terre . Je me rends compte que , jusqu'à présent, je n'en ai trouvé aucune mais le plus inquiétant ,c'est que toutes ces questions ont disparu. Quelle constatation étrange , que tirer de tout cela??!!
Nous avons encore 7 mois pour y penser!

dimanche 19 décembre 2010

Trois jours passés à Cahuita!
La mer, la plage font d'excellents baby-sitters pour les niños. Nous avons eu droit pour la première fois depuis longtemps à une demi-journée de pur farniente..
A côté de nous, une véritable entreprise de construction: barrage, chateau, cabane, avec en prime une cafetaria servant des chocolats chauds minute.

Notre seule inquiétude , badigeonner nos petits ouvriers de crème solaire.
Par contre, aujourd'hui nous endossons notre rôle de parents baudets: 10 km à parcourir ,forêt tropicale en bordure de mer à l'affut du moindre animal.
Le plus petit bruissement de feuilles nous fait tourner la tête à 360 ° afin de ne rien laisser échapper. Avec à peu près 18 kilos sur le dos, maintenir la tête en arrière , les yeux rivés sur la cîme des arbres , ça laisse des traces.Nous en saurons plus sur l'état de nos cervicales demain.
Grâce à l'oeil vif du padre, nous faisons connaissance avec un paresseux, deux-trois coatis; quelques singes "capuccino". Des centaines de lézards et quelques rares serpents viennent se frotter à nos semelles.
La vie des Bernard Lhermitte a captivé nos petits cavaliers, de quoi profiter de quelques moments de relative liberté gestuelle.
Une journée vraiment géniale alliant découverte, beautés naturelles et dépassement de soi.






petit clin d'oeil pour chacha et bubunne


La nuit est tombée, une nuit noire comme toutes les autres.
Il pleut, les nuages nous ont foutu une paix royale ces derniers jours
On se croirait  à l'intérieur d'une boîte de conserve, des gouttes tombent sur le toit et nous offrent une drôle de musique.
Si on pointe le nez dehors, on assiste à un concerto avec comme fond sonore, l'écume des vagues se fracassant sur le sable.Le chant des oiseaux exotiques se détache et  procure à l'ensemble une trame féérique  quand, inopinément , un singe hurleur entame un solo.
Les feuilles bruissent! Le passage d'un ocelot peut être?
L'esprit vaque à ses occupations, un monde insoupçonné s'éveille derrière cette obscurité; il ne tient qu'à nous à l'imaginer.

mercredi 15 décembre 2010

Nous quittons le Panama, de l'autre côté du pont : le Costa Rica!!
Deux heures maxi pour passer la douane !! un record au vu des multiples récits d'autres voyageurs.
Les enfants disent "Adios " au Panama et "buenos dias" au Costa Rica, en 10 minutes et moyennant quelques chiques, ils savent déjà dire "Costa Rica" et hop,... nous repartons!!!
Non, batterie à plat, sortir les pinces (une rouge, une noire), le Padre est dans son élémént, plus rien ne nous arrête.
L'asticot est déjà à la recherche du drapeau de ce nouveau pays pendant que Yulia prend les rênes du pipingcar!
Direction la côte : Manzanillo, alternance de bitume et de chemin de terre, deux paresseux pour nous souhaiter la bienvenue, des vélos partout, du reggae résonne, des vagues déferlantes à perte de vue, des surfeurs musclés et chevelus (el Padre est dans son élément), nous ne savons plus où donner de la tête!!
La nuit nous rattrappe. Faut trouver un bivouac. Prémice d'une dispute?
Endroit peu accueillant, on cherche sans vraiment trouver, nous nous garons face à la cas d'une muchacha, arrosons ça au restaurant;
Nuit un peu agitée pour ma part, réveil en douceur lorsqu'un psssssssssshhhhhht retentit.
Au saut du lit, nous constatons ou plutôt, nous déplorons un pneu crevé!!
Cric, clé,pince, tout est prêt!!Ah non, j'oubliais le chauffeur de bus spécialement venu du Nicaragua pour écoler mon homme ...et bien oui, quand on a pas le bon matériel...
Pendant qu'el Padre s'occupe avec son nouvel ami, les enfants arrachent l'herbe avec la pince, creusent des trous avec les clés,  moi, je surveille le bus.
Un bon début de journée, quoi!
PS : je n'ai pas osé prendre de photo de la scène.

PS 2 : El Padre va reprendre les rênes du blog car il constate que son image en prend un coup.

Vu le début de journée, déménagement programmé et recherche d'un bivouac idyllique pour quelques jours!
El Padre , c'est à dire moi,  quitte son poste de pilotage pour demander refuge à l'hôtel le plus chicos de Puerto Viejo, repère de surfeurs et de vieux rastas.
Bingo!!100% de réussite pour El Padre, le public relations es Español du pipingcar, on s'installe.
Le pipingcar en sécurité,nouveau moyen de transport :le vélo, direction la playa.







lundi 13 décembre 2010

Deux jours à Boquete, mixte entre un village savoyard (pour le décor), la Mer du Nord (pour le bruit du vent pendant la nuit) et une maison de retraite US (pour sa population)!!!
On visite un peu mais on se met surtout à jour au niveau lessives, blog et barbe de 10 jours du Padre...
Une fois toutes ces petites choses faites et mine de rien,ça prend du temps, on se remet en route : direction  la Mer des Caraïbes et les Iles de Bocas del Toro.
Quelques kilomètres plus loin, psssssssssscccchhhhhhhhhhhhhht!!!!

On s'arrête!! Olivier tente  de prendre ou prend (les versions divergent) les choses en mains, ce qui veut dire qu'il constate qu'il n'y comprend rien et ne peut donc rien faire!!
Olivier perd son calme légendaire , il est comment dirais-je "énervé". Alors, je fais comme pour l'asticot quand il a peur ou qu'il est fâché..
"Tu es énervé: un peu, beaucoup?", je sens bien que c'était pas le moment mais je persiste " et ta colère, elle est de quelle couleur?".
Et là, le padre se lâche "rouge comme un buffle avec de la fumée qui sort de mes naseaux..."
Résultat des courses: demi-tour, au revoir les îles et retour au garage !!
Bref une journée de perdue pour un tuyau qui a un peu fondu ...
Apprentissage de la journée : tous les fils qui se trouvent  en dessous du capot servent à quelque chose.

La réparation terminée, nous reprenons la route vers la Mer des Caraïbes ; route montagneuse à souhait , une dizaine de cascades autant de rios, un superbe lac... le tout sous des pluies torrentielles , paraît que ça fait 6 jours qu'il n'arrête pas de pleuvoir par ici...

Vu le climat, on change d'avis et direction le Costa Rica!!!!

* Photo symbolique pour un de nos fidèles lecteurs : quand Bpost arrêtera ses réorganisations ,il y aura du travail pour lui au Panama

dimanche 12 décembre 2010

Un petit coucou aux copains de l'école ainsi qu'aux institutrices.

samedi 11 décembre 2010

Jusqu'à présent, l'ambiance au sein de notre pipingcar est des plus agréables; Les enfants sont exemplaires, pas trop de crise, beaucoup de questions, beaucoup de rire.
L'asticot fait de nouvelles acquisitions, il marche dans le sable, escalade les fauteuils pour monter dans notre lit, a plus de dextérité que jamais et nous éblouit par ses connaissances en espagnol (agua, por favor, gracias, camaron, hola, buenas, muchacho...). Aussi, la mer n'aura bientôt plus de secret pour lui.
La croquette est toujours souriante, a tout le temps faim (ça devient inquiétant, son appétit ne désemplit pas), fait des prouesses de concentration quand on fait la classe et adore sauter dans l'eau.
Niveau alimentation, c'est au-dessus de nos espérances, on trouve relativement facilement des grandes surfaces aux rayons diversifiés. Nous mangeons du poulet de manière quasi quotidienne.A quand le homard et les crustacés? (pour bientôt, on se rapproche doucement des caraïbes).
Les seules choses qui nous manquent sont la bonne pièce de boeuf et le pain de notre chère Belgique, ah oui et le fromage aussi.
Pour l'approvisionnement en eau, rien de compliqué, soit dans les stations services ou dans les bivouacs que nous trouvons.
L'électricité? Pas besoin, nous avons nos panneaux solaires
Les routes? Ça c'est autre chose, on se croirait en Belgique, mais en pire, si,si, c'est possible. Routes avec revêtements différents tous les trois mètres, trous énormes qui nous obligent à slalomer ou pas, et ça, ça fait mal aux fesses surtout à l'arrière.
Y'aurait pas un problème à notre suspension pneumatique??? Et c'est parti pour le parcours du combattant.:,trouver un mécanicien capable de nous aider. Je crois qu'Olivier a fait plus de garages en une journée qu'il n'en a fait dans sa vie. Pratiquement une journée de perdu mais pour un confort maximal.
Direction Boquete, dans les montagnes, proche du volcan Baru, pour une petite pause fraicheur.. Ici, on entend souffler le vent comme à la mer du Nord, sauf qu'il n'y pas la mer mais surtout pas de moustiques!

vendredi 10 décembre 2010

Après un bon plongeon dans l'eau claire jouxtant la cascade de San Francisco de la Montana, nous arnachons nos niños dans les sacs à dos pour une petite ascension vers l'Eglise. Dos courbés, nos quadriceps chauffent quand l'asticot dit: « aaaah, ça fait du bien une petite promenade, le matin! » Quel culot, monsieur n'a même pas mis le pied par terre!!!




C'est pas tout ça, faut qu'on se trouve une petite plage à squatter pour ce soir. Direction Las Lajas. Chateau de sable, roulades dans la mer « papa, nous les petites vagues, on s'en fout, même pas peur », c'est le monde à l'envers.

Et qui klaxonne dernière nous, nos petits français, et c'est reparti pour une magique soirée. Dure, dure la vie de voyageur.

Le lendemain? 7H , dans l'eau, à la recherche des coquillages enfouis dans le sable, notre chateau a bien tenu le coup. On ne se lasse pas de scruter l'horizon.


mercredi 8 décembre 2010

Après notre virée chez les indigènes, nous traçons pour à nouveau traverser Panama Ciudad et retrouver notre belle plage de Santa Clara. Au départ, nous ne pensions restér qu'une nuit mais la rencontre avec la famille Baleno (Mimi, Steph et Driss), des Français ayant débuté leur voyage il y a un an à Buenos Aires, nous a un peu scotché sur place. Nous passons deux belles soirées en leur compagnie, nous dissertons  sur la vie, les voyages et l'incontestable beauté du site,  ils nous content toutes leurs péripéties: le pare-choc fêlé, les ensablements,le Salar de Uyuni, le tremblement de terre au Chili, le frigo qui rend l'âme...  C'est sur nos poufs que nous passons le plus clair de notre temps pendant que les enfants jouent et apprivoisent la mer (eh oui, la mer, c'est beaucoup plus petit que l'océan), admirent les pêcheurs au travail . Un bateau échoué sur la plage, les pélicans à la surface de l'eau, les filets étalés sur le sable, et une multitude de poissons, les pêcheur nous en montrent de toutes parts: une raie manta, un poisson à épines, des corvina à volonté, un baracuda, ....)
Nous profitons de la caisse à outils de professionnels de nos nouveaux voisins pour percer  un petit trou dans la fenêtre de Yayou (le double vitrage rempli d'eau ressemblait à un aquarium et bien que cela nous servait un peu de niveau, la buée ne permettait pas à notre croquette de voir le paysage). Nous disons  aurevoir  aux Baleines tout en se promettant de se revoir pour le Nouvel An au Costa Rica et ......20 minutes après avoir quitté la plage, nous y revenons car  ces 20 minutes nous ont suffi
pour casser  la fenêtre de la salle de bains en faisant une marche-arrière ( Olivier ne savait pas que les palmiers pouvaient traverser sans prévenir ) et, à peine remis de nos émotions,  notre pare-choc avant  offrait son plus beau profil à un taximan un peu distrait. Résultat des courses:  système D panaméen pour réparer le pare-choc en quelques minutes et retour à la playa  pour réparation du pipingcar.
C'est là qu'entrent en action Steph, son bras  et sa trousse à outils:fibre de verre, glue, résine, ponçeuse, visseuse, et la dextérité del padre, Olivier.
Comme quoi de tels voyages développent de nouveaux talents.








Après une nuit de repos, le pipingcar ayant retrouvé toute sa jeunesse, nous passons par La Pintada, joli village de montagne où nous visitons une fabrique de cigares (Joyas de Panama) où, le proprio  super sympa et très acceuillant,  propose à Olivier de partager un cigare et lui en offre quelques uns) et terminons notre  journée à  San Francisco la Montana où nous sommes toujours autant impressionnés par l'hospitalité des Panaméens.  Les boulangers du village nous proposent leur jardin comme bivouac et nous invitent à leur table,  pain et chicheme ( boisson à base de cannelle, sucre de canne, lait, mais et clou de girofle, tout fait maison) au menu, visite de l'atelier, mise à disposition d'une douche et des toilettes. Nous sommes désarmés face à autant de gentillesse.