Après notre virée chez les indigènes, nous traçons pour à nouveau traverser Panama Ciudad et retrouver notre belle plage de Santa Clara. Au départ, nous ne pensions restér qu'une nuit mais la rencontre avec la famille Baleno (Mimi, Steph et Driss), des Français ayant débuté leur voyage il y a un an à Buenos Aires, nous a un peu scotché sur place. Nous passons deux belles soirées en leur compagnie, nous dissertons sur la vie, les voyages et l'incontestable beauté du site, ils nous content toutes leurs péripéties: le pare-choc fêlé, les ensablements,le Salar de Uyuni, le tremblement de terre au Chili, le frigo qui rend l'âme... C'est sur nos poufs que nous passons le plus clair de notre temps pendant que les enfants jouent et apprivoisent la mer (eh oui, la mer, c'est beaucoup plus petit que l'océan), admirent les pêcheurs au travail . Un bateau échoué sur la plage, les pélicans à la surface de l'eau, les filets étalés sur le sable, et une multitude de poissons, les pêcheur nous en montrent de toutes parts: une raie manta, un poisson à épines, des corvina à volonté, un baracuda, ....)
Nous profitons de la caisse à outils de professionnels de nos nouveaux voisins pour percer un petit trou dans la fenêtre de Yayou (le double vitrage rempli d'eau ressemblait à un aquarium et bien que cela nous servait un peu de niveau, la buée ne permettait pas à notre croquette de voir le paysage). Nous disons aurevoir aux Baleines tout en se promettant de se revoir pour le Nouvel An au Costa Rica et ......20 minutes après avoir quitté la plage, nous y revenons car ces 20 minutes nous ont suffi
pour casser la fenêtre de la salle de bains en faisant une marche-arrière ( Olivier ne savait pas que les palmiers pouvaient traverser sans prévenir ) et, à peine remis de nos émotions, notre pare-choc avant offrait son plus beau profil à un taximan un peu distrait. Résultat des courses: système D panaméen pour réparer le pare-choc en quelques minutes et retour à la playa pour réparation du pipingcar.
C'est là qu'entrent en action Steph, son bras et sa trousse à outils:fibre de verre, glue, résine, ponçeuse, visseuse, et la dextérité del padre, Olivier.
Après une nuit de repos, le pipingcar ayant retrouvé toute sa jeunesse, nous passons par La Pintada, joli village de montagne où nous visitons une fabrique de cigares (Joyas de Panama) où, le proprio super sympa et très acceuillant, propose à Olivier de partager un cigare et lui en offre quelques uns) et terminons notre journée à San Francisco la Montana où nous sommes toujours autant impressionnés par l'hospitalité des Panaméens. Les boulangers du village nous proposent leur jardin comme bivouac et nous invitent à leur table, pain et chicheme ( boisson à base de cannelle, sucre de canne, lait, mais et clou de girofle, tout fait maison) au menu, visite de l'atelier, mise à disposition d'une douche et des toilettes. Nous sommes désarmés face à autant de gentillesse.
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