Difficile de quitter l'hôtel devant lequel nous avons passé la nuit, les enfants sortent tous leurs jeux, bravent la pluie pour une partie de rires avec Maria-Térésa et Anaë, les filles du propriétaire de l'hôtel. Encore une fois, nous avons été accueillis comme des rois.


Vamos a ver los wounaans, une tribu indigène retirée dans les terres.
Nous avons eu beaucoup de peine à laisser notre "casa rolante" pour une nuit face à un restaurant en bord de route mais la belle rencontre qui nous attend vaut tous les sacrifices.
L'aventure commence dès que nous montons dans un 4x4 baché sans vitre ou presque (= le bus du village), seul le pare brise a résisté au temps et encore....
S'entassent à l'intérieur de ce 4 X 4 une vingtaine de personnes:l'asticot, la croquette et moi profitons du tout confort à l'avant tandis qu'Olivier jouit du all-in sous la bâche. Un peu comprimé par moments voire totalement écrasé par les enfants, les femmes, les bébés et les sacs, seul un petit carré de lumière pour respirer. La route? Entre bananiers, cocotiers, caillasse, roche, rivière en pleine crue. Les 10 kilomètres qui nous séparent du village nous semblent en paraître 100.
Là, s'ouvre à nous un paysage de documentaire:le rio Savana face à nous, le courant emportant des décennies de traditions Wounaans, le sourire des enfants, les petites indigènes qui se lient d'amitié avec nos petits bipèdes. Une véritable vague les emporte, les pieds décollés du sol, en pleine lévitation, un sourire collé sur les lèvres . Une effervescence contagieuse.... Nous courrons tous entre les dichardis (maisons sur pilotis), croisant les femmes indigènes qui portent des paruma (paréo) aux couleurs éclatantes.
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En soirée, nous découvrons leur quotidien, leurs traditions, la chaquira (collier de perles), la jaua (peinture du corps)
L'asticot est ravi de manger dans une mate (noix de coco servant d'assiette) qu'il emportera comme souvenir de notre passage dans ces contrées.
Les yeux se ferment, nos rêves ne se dissocient pas de cette merveilleuse journée tant celle-ci semble irréelle.
Le lendemain, pieds dans l'eau la corde au-dessus du poignet, un plomb entre les dents, le filet de pêche déployé, les camarones emprisonnés, nous domptons la nature, le rio, nos incompétences. Le temps s'arrête puis s'enchaîne à nouveau à tout va, la route et ses multiples nids de poule, la vibration des casseroles, le ronronnement du moteur. Où étions-nous déjà??
Vamos a ver los wounaans, une tribu indigène retirée dans les terres.
Nous avons eu beaucoup de peine à laisser notre "casa rolante" pour une nuit face à un restaurant en bord de route mais la belle rencontre qui nous attend vaut tous les sacrifices.
L'aventure commence dès que nous montons dans un 4x4 baché sans vitre ou presque (= le bus du village), seul le pare brise a résisté au temps et encore....
S'entassent à l'intérieur de ce 4 X 4 une vingtaine de personnes:l'asticot, la croquette et moi profitons du tout confort à l'avant tandis qu'Olivier jouit du all-in sous la bâche. Un peu comprimé par moments voire totalement écrasé par les enfants, les femmes, les bébés et les sacs, seul un petit carré de lumière pour respirer. La route? Entre bananiers, cocotiers, caillasse, roche, rivière en pleine crue. Les 10 kilomètres qui nous séparent du village nous semblent en paraître 100.
Là, s'ouvre à nous un paysage de documentaire:le rio Savana face à nous, le courant emportant des décennies de traditions Wounaans, le sourire des enfants, les petites indigènes qui se lient d'amitié avec nos petits bipèdes. Une véritable vague les emporte, les pieds décollés du sol, en pleine lévitation, un sourire collé sur les lèvres . Une effervescence contagieuse.... Nous courrons tous entre les dichardis (maisons sur pilotis), croisant les femmes indigènes qui portent des paruma (paréo) aux couleurs éclatantes.
En soirée, nous découvrons leur quotidien, leurs traditions, la chaquira (collier de perles), la jaua (peinture du corps)
L'asticot est ravi de manger dans une mate (noix de coco servant d'assiette) qu'il emportera comme souvenir de notre passage dans ces contrées.
Les yeux se ferment, nos rêves ne se dissocient pas de cette merveilleuse journée tant celle-ci semble irréelle.
Le lendemain, pieds dans l'eau la corde au-dessus du poignet, un plomb entre les dents, le filet de pêche déployé, les camarones emprisonnés, nous domptons la nature, le rio, nos incompétences. Le temps s'arrête puis s'enchaîne à nouveau à tout va, la route et ses multiples nids de poule, la vibration des casseroles, le ronronnement du moteur. Où étions-nous déjà??
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