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mardi 31 mai 2011

31 mai. Le soleil se lève suivi par les niños, au loin la chanson des Schtroumphs résonne mais moi, je suis toujours sous la couette car aujourd'hui c'est mon anniversaire.
Je suis donc l'héroïne de nos aventures deux jours de suite.
Mon first present est une grasse mat, le second un petit dej dans la nature, le troisième une nouvelle fenêtre et mon quatrième, le plus beau, le plus improbable, le plus étonnant:un papillon multicolore livré at home sur le parking du supermarket par mes children au volant d'une voiture yellow.
Je crois rêver.
Je fais le tour du pipingcar pour voir si , comme chaque année, mes big friend sont là pour fêter ça. Nobody!!! Je suis sad mais super contente de me retrouver with my family en ce grand jour.
Direction le Little Wild Horse Canyon pour la big surprise, un gâteau bleu schtroumph choisi par les children qui s'avèrera aussi good que wonderfull.
Et on immortalise l'instant.
 





                








lundi 30 mai 2011

Aujourd'hui, Arches, de nouveau. À chaque bout de sentier, une arche.Le parc en compte plus de 2000, les balades entre dunes de sable et rochers ont le pouvoir de surprendre encore et encore jusqu'au moment où la pluie fait son apparition. Ce qui nous vaut un retour précipité au pipingcar, on reprend la planche coupée deux jours plus tôt et face à l'urgence de la situation, nous trouvons la solution ou plus exactement je trouve la solution. Notre casa rodante est à nouveau protégée des intempéries et notre sourire brille face à la pluie. 
 

 

 

 

 
 

Les niños font les clowns pendant que nous profitons de ce jour historique.
    











  Ce soir, on fête ça face au Colorado River



















dimanche 29 mai 2011

Réveil frileux, dubitatif et déprimé. Heureusement dans un lieu magique. Dans un sens y a pire,non?
On envisage une opération de la dernière chance, retrouver notre fenêtre fugueuse. Demi-tour, direction plein sud mais c'était sans compter le vent déchaîné d'aujourd'hui, il s'engouffre dans notre habitacle roulant. Les niños, à l'arrière, font peine à voir avec leur trois couches de polaire sur le dos c'est donc après 20 km que nous stoppons nos investigations. Force est de constater qu'avec cette tempête, notre fenêtre doit déjà se trouver dans le Wyoming. Quelle conclusion tirer de tout ça? Qu'il est parfois préférable de ne rien conclure tant l'introspection serait fatale! De plus, nous sommes dimanche et demain c'est le Memorial Day (jour férié), aucune chance donc de trouver un sauveur potentiel dans les 48 heures. Je propose de faire appel au repenti catholique et asséner Dieu pour qu'il ne pleuve pas dans les prochains jours. Le Padre ne veut pas en entendre parler tand il garde toujours en travers de la gorge la petit face à face de novembre dernier (que je lui avait concocté) avec le prêtre de notre village pour bénir notre pipingcar afin de nous protéger de toute catastrophe mécanique. (moi qui avait trouvé ça si émouvant) Il est vrai que l'avalanche des pipingcata que nous avons connues ne peuvent lui donner tort.
On refait demi-tour, cette fois-ci avec le vent dans le dos (plus confortable) direction le parc National d'Arches. Nouveaux concours d'escalade pour les niños et retour au calme pour les parents.  
 
Les nuages, bien que présents, ne semblnte pas être annonciateurs de pluie, nous pouvons donc bivouaquer quelques heures plus tard sur la rive du Colorado afin de terminer cette journée électrisante par une bonne douche. Aaaaah prendre une douche dans le pipingcar... cela se révèle être l'épreuve phare de notre aventure aux USA (le temps se rafraichit instantanément à la nuit tombée): se savonner et se rincer sous un flux glacial est une expérience inoubliable que nous devons malheureusement reconduire tous les jours. Les niños y vont à reculons et posent leurs exigences: le robinet ne pourra rester ouvert que le temps de compter jusqu'à trois et ce, trois fois maximum, autant dire qu'il faut négocier ferme et que la douche se décline en secondes. Ensuite, la séance se clôture par « l'écopage » de la douche.Le concepteur de notre campingcar n'ayant pas jugé opportun de positionner le siphon d'évacuation en contre-bas. Du pur plaisir!






samedi 28 mai 2011



Presque impossible de reprendre la route tant les couleurs aux premières heures du jour diffèrent de celles d'hier. Mais déjà, l'aventure reprend.
Arrêt à Bluff.
Aujourd'hui, nous serons pionniers, à nous de fouler les terres de ces familles émigrées ici au nom de Dieu. Leur but,évangéliser les Indiens.

La croquette joue son rôle à merveille, elle est toute désignée pour le remake de la petite maison dans la prairie.














  



 
 Mais la rencontre est aussi historique, le musée nous conte les roues gigantesques surmontées d'une toile qui foulent les terres arides, contournent les canyons, sillonnent le sol fracturé. Il met en image le voyage qui dure 24 semaines au lieu de 6, l'établissement d'un village, la détermination face à l'hostilité des Indiens, les descendants encore actifs. Le livre de Mormon est donné à la sortie.
Ensuite direction le Nord. les paysages changent constamment.
 
Pour arriver à Canyonland,c'est ici que nous posons nos roues pour la nuit.
 Le soleil s'incline déjà, les couleurs dansent entre elles quand un soupir mêlé d'étonnement, de torpeur et d'accusation fracture le silence. Le padre vient de constater la plus grande pipingcata du siècle, un trou béant désespérément vide trône en lieu et place de l'une des fenêtres jumelles de notre capucine.

Et les questions d'usage sont posées. Qui?Quand?Comment? Moi! Ce matin! Pas fermé la fenêtre! Trois fois coupable et dire que ce n'est pas la première fois!.
Sans grande conviction, on essaie de trouver une solution, on va même jusqu'à sortir une scie, une planche et un mètre. Les niños sont heureux, ils déballent leurs outils en plastique pendant que nous faisons face à nos incompétences (deux lames dentelées sont totalement tordues)
Nous dormirons donc à la belle étoile, toute liberté sera donnée à nos rêves qui s'échappent déjà de notre casa open door.





vendredi 27 mai 2011

Quelle liberté! La route qui nous mène à Monument Valley est un pur régal, la terre se joue de nos perceptions, entretient le suspense, nous bluffe à chaque tournant. On pourrait s'arrêter tous les kilomètres si on le désirait. Mais le sable de Monument Valley finit de nous charmer.


De grands espaces, un chemin impraticable, un demi-tour mémorable (serions nous moins aventuriers aujourd'hui?), une vue sublime, un silence qui se fond en mystère, une liberté inouïe.

 Les yeux au loin face au spectacle qui semble ne jamais prendre fin.

  

Le coucher de soleil en fond sonore, nous soupons, fermons tendrement les yeux des niños, nos rêves se teintent d'ocre, d'orange dans ce lieu mythique.

 










jeudi 26 mai 2011

le canyon de Chelly


 

Les mots sont bien inutiles face à cette immensité. On voudrait devenir géants pour toucher des deux mains ces parois qui jonglent avec le ciel et la terre, et mordre dedans pour garder en soi le goût, la saveur, l'atmosphère, la paix qui règne ici. Mais le vent nous chasse et préserve l'oeuvre des siècles qui passent.
 
L'après-midi, ce sont les niños qui volent la vedette à l'immensité. Ils sautent, grimpent,escaladent. Rien ne les arrête. Les sourires tombent à pic dans le vert de la vallée.
  
  


  


  




Ensuite, ils se transforment en Japonais miniatures avec leurs appareils photo pendant que nous prenons la pose. « noooon, pas les mains dans les poches, mets ta tête droite.. » et nous nous plions aux desiderata de nos artistes juniors.

  

Résultat, je me retrouve sans tête sur les clichés de la croquette et coupée en deux sur ceux de l'asticot.
Belle journée qui pourtant avait mal commencé, une douche glaciale dans le pipingcar, le padre se demandant s'il y a des épreuves de confort prévues.