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dimanche 22 mai 2011


Cela fait longtemps que la pipingschool a opté pour l'horaire réduit. La pipinginstit que je suis s'est fourvoyée sur sa nouvelle vocation. Les niños, autrefois consciencieux et méthodiques, font aujourd'hui du free lance et ne suivent aucune de mes instructions. Je délègue donc mes pleins pouvoirs à Dora, Madame Señora rend son tablier.
Par contre, c'est classe verte tous les jours. Les drapeaux, les pays, le soleil qui se couche la nuit pour briller en Belgique, la lune qui parfois côtoie le soleil et change de forme, les étoiles qui ne brillent pas toutes pareilles, la mer et ses moustiques, la montagne et ses routes en corniche, les volcans et leur nuages, n'ont désormais plus de secret pour eux.
Même chose pour les animaux, qu'ils vivent sur terre, dans les airs ou dans la mer, nos niños en savent de plus en plus sauf peut-être la croquette qui croit toujours que les crevettes vivent au restaurant.
Ils sont également sensibilisés sur les grandes questions liées à l'environnement, ils font déjà partie de la jeune génération partisane de Greenpeace. C'est pas bien de mettre les animaux en cage, de capturer une tortue. Les gens qui jettent des papiers sur les routes ou qui écrivent sur les murs sont des barakiiiiiiiiiohnon mais d'où ça vient ça.
Nous sommes aussi parfois plongés, malgré nous dans un magazine de sciences et vie et ce, à ciel ouvert.
Il faut dire qu'à force de vivre tout nu la moitié du temps, les niños ont vite compris la différence entre un garçon et une fille. De plus la rencontre avec les Baleno leur a permis de tout savoir sur les bébés. (Moi, quand j'étais bébé j'avais un petit lit, maintenant il a grandi) et l'allaitement (hey,maman, pourquoi t'as plus du lait dans tes seins, t'es trop vieille?)
Il va sans dire que la vie en promiscuité peut avoir des conséquences imprévues. Oh maman tu piques, ce qui me vaut un aller simple vers la salle de bain pour arranger tout ça.
La mort aussi occupe toutes leurs pensées. Avec le nombre d'églises et de pyramides que comptent l'Amérique Centrale et le Mexique, nous ne pouvions y échapper. Ne nous aident pas non plus les petits coucous que nous lançons tous les soirs à Libido, notre chien qui, il y a deux ans, a décidé de quitter le monde des hommes pour aller vivre sur une étoile. Bref, le sujet de la mort est souvent remis sur la table. Les « ils sont beaucoup morts » (en parlant des mayas) du début du voyage sont passés à « il est mort ou pas, jesus » il y a un mois , à « et toi, t'es né avant maman, t'es vieux alors, je veux pas que tu sois mort avant mes 5 ans ».
Bon, tout cela ne leur donnera pas une petite boule verte à la place d'une rouge l'année prochaine à l'école. Alors, on s'applique à dessiner des bonhommes qui, depuis une semaine, ressemblent enfin à des têtards. Aaaah, je peux respirer la pipinginstit que je suis n'a pas tout loupé.
Côté langue, le vocabulaire espagnol n'a pas beaucoup évolué ces derniers mois.
Pour les USA, Daddy qui parle aujourd'hui mieux l'anglais que Dora pourra donner des leçons particulières aux little guys.
Par contre, nous nous donnons un zéro pointé pour les recommandations médicales données pour l'asticot, les massages du cou se font de plus en plus rares, le port des lunettes et des semelles orthopédiques est quasi inexistant, seul la psychomot dans la nature aura porté ses fruits. L'asticot ne craint plus les sols accidentés, monte seul les escaliers qui comptent moins de quatre marches, met la tête sous l'eau et saute dans la piscine. La croquette fait les acquisitions d'usage pour son âge, coure, saute et gagne en rapidité.

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