Je crois qu'on ne peut plus reculer, c'est le grand jour !! Ces derniers jours, se sont passés calmement, avec une relative sérénité. Comme si de rien était !
Au fur et à mesure que le rez-de chaussée se vidait, nos sacs s'empilaient dans le hall. Je pensais qu'on serait au top niveau côté émotions, que notre coeur battrait à 100 à l'heure au moment où on fermerait les portes de notre maison pour 8 mois mais en grands aventuriers que nous sommes( allons devenir), nous n’avons rien laissé paraître.
Les larmes n’ont donc pas coulé, ni la veille quand nous avons fêté Noël avec nos amis ni pour les au revoir en famille ni quand nous avons éteint les lumières de notre maison pour la dernière fois ni devant le check-in.
Ah si, là, c’était un déluge de larmes, on a été pris par surprise, un vrai coup dans le dos comme on dit. « Sorry, you can’t check-in » ! Ah Ok, et bien ça va, on va aller sur la Batte et puis, on rentre à la maison, on vire Sophie, la personne qui garde notre petit nid ou pourquoi pas on cohabite avec elle, et puis pour le pipingcar, on le laisse en caution à la compagnie maritime. Bien sûr, c’est normal !!!
Il faut faire preuve de sang-froid, rester calme, avaler sans broncher. Mon petit homme et son calme olympien, il me l’apprendra plus tard, ça bouillonnait en lui, il était prêt à lever ses petits poings pour sauver l’honneur de notre famille. Il aurait même ressenti des picotements dans le visage, tellement la tension du moment a failli le transporter.
En résumé, rien de tel qu’un homme habitué aux conflits et aux compromis, pour dérider notre interlocuteur et le pousser à nous trouver une solution rapidement.
Cela se soldera par l’achat d’un billet d’avion : Panama Ciudad- San Jose (Costa Rica) à 160 euros , le prix de notre liberté. Affaire réglée
On fait place aux derniers au revoir, place à l’émotion, la vraie,……. l’espace duty free ?
Non, les mains levées de nos amis de l’autre côté du poste de douane, nos glandes lacrymales émoustillées.

« C’est qui qui va conduire l’avion ? est-ce qu’il y a des lits dans l’avion ? on décolle ? C’est quand qu’on arrive au Panama.. » , la croquette, ses grands yeux ouverts, admirant les nuages que nous surplombons.
Keo profite du vol pour approfondir son espagnol, comment on dit, valise ? comment on dit monsieur, comment on dit … étonamment soucieux de connaître cette belle langue.
Le vol se passe sans encombre !!! Ils sont si bien élevés, souricette ne quitte plus l’asticot.
Le transit à New york ? la miss court dans tous les sens, souricette passe son temps sur le tapis roulant et l’asticot ne manque pas de mauvaises idées (séance de catch dans les couloirs, batailles d’eau, sauter dans les escalators …
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Le vol pour Panama ? passé inaperçu, quatre épaves, têtes penchées, bouches ouvertes, de doux rêves à notre actif.
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