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jeudi 10 février 2011

On voulait vivre poisson, palmer entre les coraux,manger le bleu turquoise des Caraïbes, Utila destination de rêve devait nous offrir tout cela.
Tout était calculé, 5 jours maximum, le camping car dans un parking d'hôtel attendrait notre retour.
A nous donc les fonds marins , mais devenir poisson ne s'avère pas chose facile.
On étudie les lois de la physique régissant le grand bleu.
Avant d'être tortue, poisson, requin,il faut d'abord penser pression atmosphérique, densité, sinus, oreille interne, trompe d'Eustache, poumons, il faut jongler entre scaphandre, bouteille, détendeur.
L'apprentissage , un succès! La mise en pratique , une catastrophe!!
Respirer sous l'eau s'avère angoissant pour el Padre et l'équilibrage de mes voies aériennes, un échel total.
A à peine 3 mètres de profondeur, une douleur intense dans les oreilles pour moi, et une sensation de manque d'air pour el Padre clôturent la séance prématurément.
S'ensuit un repos forcé où nous troquons notre combi en néoprène avec masque et tuba .
Faute de plongée à 18 mètres, nous récupérons nos niños et farnientons, snorkelons, marchons au rythme des vagues quasi absentes.
Nous en profitons aussi pour peaufiner la présentation de notre autre site : el camino del pipingcar.
Les jours s'égrènent et mes oreilles occupent toutes mes pensées à l'affût d'une amélioration notable.
Nous reprenons notre cursus 5 jours plus tard.
El Padre goutte aux joies de la flottabilité neutre et ses senstations magiques de lévitation pendant que je me bats et grapille, centimètre par centimètre, quelques mètres aux profondeurs azures.
Autant dire que chaque tentative d'équilibration (souffler par le nez tout en bouchant celui-ci) fait résonner en moi toute l'hostilité que le monde marin éprouve à mon égard.
Les écumes de l'abandon me submergent mais sont rapidement contrées par la scène grandiose qui s'impose au fil de la descente.
Poisson ange, poisson perroquet, poisson coffre, poisson chirurgien font place aux sergent major, aux requins nourrice et aux tortues.
Ce monde qui nous était inconnu jusqu'alors nous impose sa diversité, ses couleurs, ses lois, ses rituels.
Nous jouons le rôle d'invités discrets et admirons ,bouche bée, cette faune et cette flore grouillante et époustouflante.
Utila signe aussi de belles rencontres: celle de Laetitia et Laurent, voyageurs français ainsi que celle d'Isabelle et de Kerla , baby sitters attitrées de nos niños avec qui boire un vere et partager un repas d'anniversaire (celui du padre)  fut des plus agréables.
Notre certification PADI (Professional Association of Diving INTERNATIONAL, el Padre aime se l'entendre dire) en poche, nous laissons ISa et Kerla à leur nouvelle vie d'insulaires et prenons la route vers le continent pour retrouver notre pipingcar laissé 10 joursplus tôt.
Et, par bonheur, nous le retrouvons intact!!!
Qu'il est doux de l'entendre démarrer au quart de tour.














1 commentaire:

  1. Entre la théorie et la pratique, il y a un pas !!

    Soyez prudents les poissons amateurs.

    Pas un mot à Bonne Maman.

    Gros bisous

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