sequoia

Une pomme surmontée d'un chapeau et les Américains en feraient un parc national, voilà ce que nous pensions il y a encore quelques mois. Force est de constater que notre mauvaise foi a été refoulée au poste frontière américain, car depuis, nous sommes subjugués par les trésors que nous a laissés Mère Nature. Aujourd'hui ce sont les arbres qui nous font la leçon,Moi grand toi, riquiqui.


 Le respect force le silence. C'est que nous aimerions connaître le secret de ces géants qui, toujours droits et fiers traversent les siècles. Ils sont, sans faire, juste là à narguer le soleil et les pieds bien sur terre.






                




  
 

Même si les arbres sont les rois, ce sont leurs valets qui nous comptent fleurette, sur un arbre ou au milieu des herbes, des ours, « des vrais » comme dirait l'asticot, nous surprennent. Ce fut un moment presque solennel tellement l'aventure semblait chimère. A 5mètres de nous, ils se pavanent, mangent sans prendre attention à notre présence. Si je leur avait demandé de se mettre de profil l'auraient-ils fait? Heureusement pour nous ils n'ont pas montré leurs dents.


 



Les niños savent maintenant tout des consignes de sécurité lorsqu'on se retrouve en présence d'un ours, agiter les bras et lancer des cailloux . La leçon nous forcera même lorsqu'à la nuit tombée nous poserons nos roues dans le camping du parc, à transporter toutes nos denrées du frigo à la boîte à ours mise à notre disposition. Nous dérogeons tout de même au mode d'emploi de ce coffre en métal car un bon ranger y aurait ajouté tous les produits détergents, les solutions anti-moustiques, les sièges auto, et peut-être même nos niños. Bref un garage à ours aurait été plus à propos.


 Après une nuit en proie à tout danger, je suis vraiment heureuse de constater que le seul ours qui ait partagé mon lit est le padre.