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vendredi 24 juin 2011

san francisco

Plus on approche de San Francisco, plus le bitume s'élargit, le nombre de bandes de circulation semblent se multiplier à l'infini. Il faut avoir le coeur bien accroché, j'irais bien me fourrer sous la couette en attendant que ça se termine. Mais une copilote de ma trempe ne peut en aucun cas quitter son poste même si parfois je ferme les yeux de peur d'assister au carambolage, ce qui me vaut quelques remontrances du capitaine.


 Par contre, dès notre arrivée dans la mégapole, étonnamment, tout semble se calmer, les tours de verre font vite place au large, et les coureurs du dimanche qui s'exercent même la semaine envahissent le bord de mer. Non, non non, le padre n'a pas suggéré de les accompagner. Cela ne l'a même pas effleuré. Notre préoccupation première est de trouver the place to be pour la nuit,les yeux collés sur les panneaux d'interdiction qui fleurissent à chaque coin de rue.

 


Après deux heures de prospection, on enfourche les vélos, pour aller flirter avec les vagues, se tomsayeriser sur les bateaux et se délecter à la vue des otaries qui se dorent au soleil sur le ponton 39, l'entreprise est tentante, deux touristes les prennent d'ailleurs en exemple.

 



Après une nuit dans les beaux quartiers, on se lance à l'assaut du centre de la city où règne une ambiance assez décontractée, les briques côtoient les nuages, les cable car, les ombrelles chinoises et les magasins chics, le bitume qui s'élance à la verticale.







 


 Même au coeur du béton, la croquette reste ranger, se révolte contre les personnes qui écrivent sur le sol « oui mais ça, ma belle, c'est un passage pour piétons, on peut » elle ne semble pas convaincue, elle s'arrête à la vue d'une fleur pour en respirer son essence et ramasse inlassablement les déchets qui parfois jonchent le sol. Direction poubelle. Aaaah notre fille c'est tout un poème, elle profère à l'occasion des menaces qui nous obligent souvent à obtempérer: «  si tu ne me donnes pas la main, je n'avance plus » et se retrouve assise au milieu du trottoir. Pas de pleurs inutiles, seulement une vive contestation.
         

             



 L'asticot, lui, comme à son habitude ne loupe aucun détail de la promenade, la tête en l'air et le doigt pointé en avant. Les questions s'enchaînent indéfiniment, on le soupçonnerait presque d'agir ainsi pour diminuer la cadence de nos pas. Et prendre le bus....., ça c'est le rêve qui se réalise, lui qui, depuis quelques mois déjà, affirme que plus tard il sera chauffeur d'un tel engin mais le sien sera plus grand, il faudra payer trois billets pour y monter et l'homme d'affaires ne démord pas sur le fait qu'aucune réduction nous sera appliquée à nous, ses parents qui le chérissons depuis sa naissance. Il pense déjà au parking qu'il faudra construire pour y garer l'objet de ses rêves. «  dis papa je ne sais pas si quand j'aurais cinq ans j'aurais mon bus? » Nous laissons la question en suspens de peur de le décevoir.


Déjà le Golden Gate nous envoie sur la rive opposée, Sausalito et ses maison flottantes. Les derniers rayons du soleil se reflètent déjà sur ces jardins transparents.







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