Notre arrivée au Nicaragua nous a tout de suite semblé magique.
Après quelques mètres se dressent face à nous deux cônes dont les sommets sont surplombés de petits nuages. Deux volcans pour nous accueillir entourés d'une mer intérieure, le Lago Nicaragua.
Les 3 heures passées à la douane sont vite oubliées, cette majestueuse étendue nous emportant vers une autre réalité.
Comme toujours, attirés par le Pacifique , nous prenons le large, tournant le dos pour quelques jours à cette île d'exception.
Les maisons colorées de San Juan del Sur font place aux maisons plus modestes des alentours, charrettes tirées par des boeufs, pousse pousse, chevaux, puits, cochons au bout d'une corde... des mains levées pour nous saluer, traversée de petits rios et plage déserte en bout de piste.
Les pélicans, le sable blanc, Bobby et Nestor, les nouveaux amis des niños et les pêcheurs qui offriront à El Padre un tour en mer inoubliable (* voir le récit des aventures d'El Padre) font de ce petit coin de terre , notre paradis pour quelques jours.
Ce matin, au programme : petite journée farniente en famille sur la magnifique playa El Coco.
Jusqu'à ce que nous apercevions un petit bateau de pêcheurs prêts à partir.....Ni une, ni deux, j'embarque pour une nouvelle expérience.
Après quelques minutes en mer , nous croisons déjà de superbes tortues « leatherback » et « ridley » qui se laissent approcher avant de replonger vers les grand fonds.
Quelques miles plus loin, nous avons droit à un ballet aérien de dauphins qui nous accompagneront pendant quelques minutes. Magique!!!!!
On pousse encore un peu les chevaux de la panga , direction « Playa del Trebol », une plage à 3 anses formant un trèfle.
On jette l'ancre, on plonge, on nage !!!! Vivifiant d'autant plus que, sans T shirt, sous un soleil de plomb, je vire au homard.
Et la pêche dans tout ça?
Sur le chemin du retour, un banc miraculeux de macarellas vient taquiner nos cannes.
On rentrera au port avec six magnifiques prises, produit et souvenir de ma première pêche en mer.
Nous suivons même les premiers pas d'un bébé tortue se traînant difficilement sur le sable, utilisant toutes ses forces pour atteindre son paradis à lui, la mer.
Seule ombre au tableau: la pompe à eau qui fonctionne par intermittence.
Plusieurs solutions s'offrent à nous:
– patienter et espérer que les choses s'arrangeront par elles-mêmes et cela si Dieu le veut
– tout démonter au risque de ne pas savoir quel fil couper et comment la remonter
– prendre des photos (on ne sait jamais si, demain, quelque chose nous sautait aux yeux)
Nous optons pour la troisième solution , pas très efficace, mais qui a le mérite de nous faire croire qu'on a tenté quelque chose.
Sauvés, la pompe à eau nous fait le plaisir de refonctionner, le temps... d'une petite vaisselle.
Même si on essaie de prendre les choses avec philosophie, notre moral d'acier commence à faire défaut. On plie bagage pour se mêler aux vacanciers de San Juan del Sur: petite balade dans la ville, les enfants sur leurs jambes (ça nous change), petit verre en terrasse et au loin....nos amis Français.
Ils ne pouvaient pas mieux tomber!!
Demain, on s'attaque au démontage de la pompe avec Steph comme superviseur et on fête cette grande décision comme il se doit : pizzas et cervezas!!
Chouette soirée, fous rires, anecdotes et gros dodo avant le grand jour
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