Trois jours passés hors du temps, comme si nous avions fait un bond de 60 ans en arrière et cela, en deux heures de temps.
Une piste de 25 km, quelques kilos de poussière dans le pipingcar et nous prenons de plein fouet la quiétude del campo (de la campagne).
Ici, c'est l'huile de coude : lever à l'aurore, respirer et vivre la terre.
La communauté de Miraflor, 2000 âmes menant une vie rude, sans électricité et sans eau courante.
Les enfants sont élevés de manière "rustique", pieds nus, un T shirt sur le dos, un cheval à 4 ans et la vie commence.
Oscar, notre guide, nous fait découvrir sa campagne. Dans ses yeux, la fierté transparaît.
A 23 ans, il a sa propre maison qu'il partage avec sa femme et OScar JUnior, 5 ans. Il vit de petits boulots et de grands projets tout en reprenant les études qu'il a du stopper prématurément , il est aujourd'hui en troisième secondaire.
Il raconte les fleurs de son jardin, la lumière des bogies quand vient le soir, sa maman trop tôt veuve avec ses 6 enfants en bas âge, il raconte son fils qui grandit, la culture de sa communauté, son envie de voir croître son pays sans perdre son essence.
Il raconte la révolution qui a durement frappé son campo, la hargne des plus vieux pour l'acquisition de leurs terres, le bon vivre aujourd'hui grâce aux divers progrès sociaux (la gratuité de l'école,du matériel scolaire et des soins de santé).
Il fait de nous des cavaliers et de nos niñosdes futurs cow boys.
Nous trottons à travers de mutliples paysages .
La forêt tropicale humide avec ses figuiers étrangleurs de 260 ans ( arbre parasite qui, au fur et à mesure qu'il croît, tue l'arbre hôte)..
Le quadrillage des champs : caféiers, des plans de maïs, de choux et de pommes de terre.
Le spectacle lugubre laissé par des arbres sans feuilles envahis de broméliacées que l'on surnomme ici "arbol a barba vieja"(arbre à la barbe vieille) comme si tous les vieux d'ici s'étaient appliqués à garnir les branches de leur chevelure grise ( d'autres diront " ce sont les cheveux de papa qui sont sur les arbres").
La cascade qui laisse s'écouler l'eau fraîche dans les piscines naturelles .
Les troupeaux de vaches , aux premières lueurs du jour, sous un brouillard épais et froid, comme si cette campagne tardait à se dévoiler.
Loin de connaître tous les secrets del campo, nous reprenons la route amassant un peu plus de poussière, frottons ici ou là l'arrière train dans les ornières et prenons le nord comme visée.
Une piste de 25 km, quelques kilos de poussière dans le pipingcar et nous prenons de plein fouet la quiétude del campo (de la campagne).
Ici, c'est l'huile de coude : lever à l'aurore, respirer et vivre la terre.
La communauté de Miraflor, 2000 âmes menant une vie rude, sans électricité et sans eau courante.
Les enfants sont élevés de manière "rustique", pieds nus, un T shirt sur le dos, un cheval à 4 ans et la vie commence.
Oscar, notre guide, nous fait découvrir sa campagne. Dans ses yeux, la fierté transparaît.
A 23 ans, il a sa propre maison qu'il partage avec sa femme et OScar JUnior, 5 ans. Il vit de petits boulots et de grands projets tout en reprenant les études qu'il a du stopper prématurément , il est aujourd'hui en troisième secondaire.
Il raconte les fleurs de son jardin, la lumière des bogies quand vient le soir, sa maman trop tôt veuve avec ses 6 enfants en bas âge, il raconte son fils qui grandit, la culture de sa communauté, son envie de voir croître son pays sans perdre son essence.
Il raconte la révolution qui a durement frappé son campo, la hargne des plus vieux pour l'acquisition de leurs terres, le bon vivre aujourd'hui grâce aux divers progrès sociaux (la gratuité de l'école,du matériel scolaire et des soins de santé).
Il fait de nous des cavaliers et de nos niñosdes futurs cow boys.
Nous trottons à travers de mutliples paysages .
La forêt tropicale humide avec ses figuiers étrangleurs de 260 ans ( arbre parasite qui, au fur et à mesure qu'il croît, tue l'arbre hôte)..
Le quadrillage des champs : caféiers, des plans de maïs, de choux et de pommes de terre.
Le spectacle lugubre laissé par des arbres sans feuilles envahis de broméliacées que l'on surnomme ici "arbol a barba vieja"(arbre à la barbe vieille) comme si tous les vieux d'ici s'étaient appliqués à garnir les branches de leur chevelure grise ( d'autres diront " ce sont les cheveux de papa qui sont sur les arbres").
La cascade qui laisse s'écouler l'eau fraîche dans les piscines naturelles .
Les troupeaux de vaches , aux premières lueurs du jour, sous un brouillard épais et froid, comme si cette campagne tardait à se dévoiler.
Loin de connaître tous les secrets del campo, nous reprenons la route amassant un peu plus de poussière, frottons ici ou là l'arrière train dans les ornières et prenons le nord comme visée.
Continuer les 4 as
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