La superficie du Mexique est gigantesque soit 1,9 million de km2. Pour se la représenter il faut additionner les superficies de l'Espagne, du Portugal, de la France, de l'Italie, de l'Autriche, de l'Allemagne, de la Suisse, de la Belgique et des Pays Bas. Ce qui explique la quantité de cultures présentes au Mexique, les différences de mentalités, de richesses.
Cinquante langues différentes, 107 millions d'habitants, 20 millions pour la seule ville de Mexico soit deux fois la population de la Belgique.
Le Mexique comporte 32 états, nous en avons déjà visité trois, le Quintana Roo et ses plages paradisiaques, le Yucatan et le site de Chichen Itza, Campeche en bordure du Golfe, et maintenant nous sommes au Chiapas.
Le Chiapas est un des états qui abrite le plus grand nombre de cultures.
Plus nous nous enfonçons dans les montagnes, plus la population indigène augmente ( 1/3 de la population). Les maisons en bois se multiplient, la pauvreté refait surface. Nous sommes replongés dans l'authenticité et la tradition.
Notre première halte se fera à San Juan de Chamula, village proche de San Cristobal de las Casas. Ce village est la patrie des Tzotziles. Nous sommes vite assaillis par les enfants qui tentent de vendre leur artisanat:ceintures, bracelets, sacs.Difficile de refuser, leurs sourires sont à tomber. Des petites pommettes roses venues tout droit des montagnes, des tenues traditionnelles miniatures, des cheveux noirs café.




Nous sommes plongés dans leur culture dès notre entrée dans le Templo qui, vu de l'extérieur, ressemble en tous points à une Eglise. Ici, règne un vide étrange.Entre les hauts murs, aucune chaise, aucun banc, des aiguilles de pin recouvrent la totalité des sols, une odeur agréable s'empare de nous, comme un vent frais nous traverse . . des bougies brûlent à côté de nos pieds, des centaines voire des milliers de lumières vacillent et éclairent les visages des indigènes agenouillés. San Miguel l'Arcange, San Antonio de Padoue, San Pedro et beaucoup d'autres jalonnent les murs, leurs statues font face à de petits groupes, d'où s'échappent une vague de murmures, implorations, prières, signes de mains, discussions, les fidèles disposent des bouteilles de coca, de fanta face à eux, et boivent le Posh, une eau de vie à base de canne à sucre. Marie et Jesus sont relégués au même rang que les autres tandis que San Juan tient la place principale, derrière l'hôtel.




Nous sommes plongés dans leur culture dès notre entrée dans le Templo qui, vu de l'extérieur, ressemble en tous points à une Eglise. Ici, règne un vide étrange.Entre les hauts murs, aucune chaise, aucun banc, des aiguilles de pin recouvrent la totalité des sols, une odeur agréable s'empare de nous, comme un vent frais nous traverse . . des bougies brûlent à côté de nos pieds, des centaines voire des milliers de lumières vacillent et éclairent les visages des indigènes agenouillés. San Miguel l'Arcange, San Antonio de Padoue, San Pedro et beaucoup d'autres jalonnent les murs, leurs statues font face à de petits groupes, d'où s'échappent une vague de murmures, implorations, prières, signes de mains, discussions, les fidèles disposent des bouteilles de coca, de fanta face à eux, et boivent le Posh, une eau de vie à base de canne à sucre. Marie et Jesus sont relégués au même rang que les autres tandis que San Juan tient la place principale, derrière l'hôtel.
Le soleil éclaire notre sortie, le Parque Central se voit envahi de petits groupes de Tzoziles, les jupes et les ponchos qui, de loin semblent être fait de peaux de bête, s'animent, certains poussent la chansonnette pendant que d'autres boivent et mangent. Les couleurs contrastent avec le blanc immaculé des murs qui entourent la place.








Nous nous frottons ensuite au marché artisanal et avons même l'occasion d'enfiler la tenue traditionnelle, on mange dans un taqueria aux allures de roulotte et reprenons doucement le chemin de notre casa rodante. 









Et, là malheur, il manque quelqu'un à l'appel, ça faisait longtemps que l'on redoutait ce moment, qui pourtant était inéluctable.Celui qui, de par son odeur (la noix de coco qui a mal tourné), sa couleur grisâtre, ses oreilles tombantes avait été le compagnon de toujours de la croquette, a décidé de prendre la poudre d'escampette. Le spectacle qui s'ensuit est digne d'un mélodrame, le visage déformé de la croquette reposant sur l'épaule de son frère, l'asticot prêt à donner son doudou Roger, el Padre qui retourne sur ses pas, l'attente pour un résultat désastreux. Doudou Mouton a abandonné le navire, pour continuer sa propre aventure. Où sa course se terminera-t-elle, car ses côtés peu engageants ne jouerons pas en sa faveur. Pourvu qu'il ne finisse pas dans une poubelle.
La nuit est tombée, la croquette s'est endormie, dans ses bras doudou Roger, comme promis....
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