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mercredi 6 avril 2011


On quitte Campeche pour Palenque. Cinq heures de route sous le soleil brûlant. On met l'airco au maximum, c'est à dire qu'on ouvre grand les deux fenêtre de devant. Un air chaud envahit notre casa rodante.
Que Calor!!! L'asphalte défile et les niños sont des anges. On ne s'arrête pas, plateau repas on seat, je fais le service.
Avant de poser les nattes, on fait le plein au supermarché ou plutôt on remplit parcimonieusement le freezer, car seule cette partie du frigo daigne encore garder au frais les aliments. Ca fait deux semaines que nous avons fait le deuil des réserves alimentaires de trois jours.
A peine arrivés au camping, on fait le plein d'eau mais nous assistons à un rejet complet. Serait-ce le bouchon que j'ai laissé tomber dans la tuyauterie qui bloquerait le bon remplissage de notre réservoir? Ca ne fait aucun doute. Je me fais toute petite en tentant de remplir au goutte à goutte les entrailles du pipingcar. Ce qui ne semble pas être du goût du propriétaire qui nous regarde avec un air désapprobateur. Quand la mare que nous créons dépasse la superficie du pipingcar nous stoppons ce déluge et prenons la décision d'essayer de régler ce problème quelques mètres plus loin, à deux pas de la piscine qui nous fait de l'oeil. On descend l'escalier, on ouvre les fenêtres en grand, un petit vent rafraichissant nous accueille. Un temps idéal, non pas pour aller faire un plouf mais bien pour faire quelques menus travaux. Mais en quelques minutes la liste s'allonge, nous constatons un pneu crevé et surout une fenêtre latérale brisée.
Qu'on ne nous demande pas comment ça s'est passé, nous en cherchons encore la cause.. Mais le constat et là, une incision presque chirurgicale scinde notre fenêtre en deux morceaux. Une pensée me traverse: à quel Dieu vais-je devoir sacrifier la tête del Padre pour que toutes ces catastrophes s'arrêtent?
C'est donc reparti, notre boîte à outils fait sa sortie hebdomadaire pour ne pas dire quotidienne.
Le vent semble s'être arrêté , le soleil tape plus fort, les premières gouttes de sueur perlent sur le front del Padre qui doit se contorsionner pour atteindre les boyaux de plastique du réservoir d'agua corriente.
Les noms d'oiseaux ont volé. Du concepteur au monteur de campingcar, tous en ont pris pour leur grade. Mais après la colère, le découragement, le fatalisme, el Padre gravit un à un les paliers de la réussite.

Pendant ce temps les niños barbotent dans la piscine . Ca saute, ça court et ça nage pendant que je joue les GO de miniclub. Ils sont encadrés comme au club Med.
 
El Padre que l'on ne peut plus arrêter enchaîne les victoires. Il part à la chasse à la souris (une odeur morbide stagne depuis quelques jours dans le pipingcar) et termine par le remplacement du pneu crevé.

 Le soleil s'est couché, les niños sont fatigués, petit souper en terrasse.
Demain grand nettoyage.

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