12 janvier 2011
Retour sur la terre ferme, la traversée fut moins impressionnante que la première, une traversée qu’on pourrait qualifier de relaxante.
Direction : le Volcan Masaya. Sur la route, on croise des marchands ambulants, des roulottes surchargées tirées par des bœufs, des pousse pousse mais surtout la police.
Au Panama, les policiers étaient très présents mais sympathiques..
Au Costa Rica, ils étaient pour ainsi dire absents.
Au Nicaragua, ils favorisent les contacts et ne reculent devant rien pour prendre votre sécurité entre leurs mains. Pur altruisme ? Que nenni ! En 30 km, on s’est fait arrêter 3 fois.
Une fois parce que je n’avais pas mis ma ceinture ; là, j’avoue , la faute m’incombe mais, faut dire que je me suis tellement empressée de cacher l’ordi (on avait entendu parler de la réputation de la policia nicaraguéenne) que j’en ai oublié de remettre ma ceinture. 600 cordobas soit 24 €, ça va pas, non !!!
Quand ils sont vingt à s’agglutiner dans un pick up ; comment pourraient-ils la mettre d’ailleurs….
On discute, ils veulent nous emmener à la banque et là, El Padre a eu une révélation. Peut-être que les policiers ont des amis qui vont bientôt fêter leur anniversaire, cela pourrait sûrement leur faire plaisir de recevoir une bouteille de vin…Et hop, l’affaire est dans le sac, la bouteille de vin du Nouvel An change de mains et nous rend notre liberté.
Deuxième arrêt pour vérifier si tout le monde avait bien mis sa ceinture mais là déception de l’agent car , vu que la sécurité est notre priorité…
Enfin, dernier arrêt préventif parce que le pipingcar ne se serait pas arrêté avant la ligne blanche du « STOP » , El Padre conteste vertement et , grâce à un camion plus imprudent que nous, obtient gain de cause .
On ne va pas y laisser notre cave quand même…
Apprentissage du jour :
Toujours avoir une bouteille de piquette avec soi, cela fera toujours plaisir à quelqu’un
« Pourquoi je ne sais pas sauter comme Yayou ? »
« Moi, je veux pas montrer ma petite boule »
« On sait pas dormir avec la tête droite ? »
Notre chenille, elle est toujours là, elle reste souvent silencieuse, seule cette petite tête penchée nous interpelle.
Il est si beau, tête penchée ou pas d’ailleurs.
Quel bonheur ce qu’on vit là, ce sursis, cette bouffée d’air..
On forme une belle équipe , pas un pour rattraper l’autre. .c’est salade de bisous, marmelade de câlins et feux d’artifices de « t’aime » tous les soirs. Y a pas mieux pour perdre la mémoire.
La chenille, dans ces moments-là, qu’est-ce qu’elle fait parce que moi, je suis sûre qu’elle n’est pas là quand commence notre petite parade nocturne.
Tout ça, c’est du luxe, de la joie à l’état pur, une danse qui vous assure une nuit de rêve ; je ne m’en lasse pas.
On se suffirait à nous-même, on l’aime bien notre petite famille !!!!!!
Bravo les as.
RépondreSupprimerOn pense bien à vous.
Bonne Maman pense également bien à vous.
Bisous